L’Islam introduit les droits des femmes pour la première fois dans la péninsule arabique:
Le Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui) fut l’un des premiers dans l’histoire de l’humanité à défendre les droits des femmes, il a dit :
« Les droits des femmes sont sacrés. Veillez à ce que les femmes soient maintenues dans les droits qui leur sont attribués. » (Hadith)
« Dieu vous ordonne de traiter les femmes avec bienveillance, car elles sont vos mères, vos filles, vos tantes. » (Hadith)
« Le paradis se trouve sous les pieds de la mère. » (Hadith), ce qui souligne le respect immense, l’honneur et la gratitude dus aux mères, suggérant que les traiter avec bonté et soin est un chemin vers la récompense spirituelle et les bénédictions divines.
L’arrivé du prophet Muhammad (pais sur lui) :
Au 6em siècle, avec l’arrivée du prophète Muhammad (paix sur lui), des droits ont été accordés aux femmes à une époque où elles n’en avaient aucun. Pour les Bédouins arabes et les tribus de l’époque, ce fut un choc énorme d’entendre un homme parmi eux affirmer qu’une révélation lui était venue de Dieu, leur ordonnant de n’adorer qu’un seul Dieu et de traiter les femmes avec respect en leur accordant des droits.
Imaginez un instant la réaction des Bédouins et des tribus arabes de cette époque, pour qui la naissance d’une fille était souvent perçue comme un fardeau, voire une honte. Dans certaines tribus, l’infanticide féminin était pratiqué : des nouveau-nées étaient enterrées vivantes. Ces mêmes peuples adoraient des idoles, des statues qu’ils achetaient et vendaient sur le plus grand marché de leur temps, le marché de la Mecque. Ce commerce religieux représentait le cœur de leur économie, leur principale source de revenus. Des caravanes arrivaient de régions lointaines comme la Syrie, l’Iran ou l’Irak pour acquérir ces objets de culte. Puis, un homme nommé Muhammad se leva et leur dit d’abandonner ces idoles qu’ils avaient façonnées de leurs propres mains, et de ne plus en tirer profit. Il leur annonça aussi qu’il n’y a qu’un seul Dieu, qui ne peut ni être acheté ni vendu. Mais la plus grande partie de leur choc venait du fait qu’il leur disait qu’ils ne traitaient pas correctement leurs femmes, qu’elles soient leurs épouses, leurs mères ou leurs filles, et que Dieu leur accordait des droits, tels que le droit à l’héritage, le droit à l’éducation, le droit de gagner un salaire, le droit de posséder des biens, le droit de dire « oui » ou « non » à une proposition de mariage, le droit au divorce, et le droit de participer à la vie sociale et économique.
Aujourd’hui, au 21em siécle, comment les femmes sont-elles perçues par certains groupes:
Aujourd’hui, certaines critiques de l’Islam mettent en avant ce qu’elles perçoivent comme une oppression des femmes musulmanes, souvent influencées par des reportages issus de contextes extrêmes, comme l’Afghanistan sous le régime taliban.
Parallèlement, dans de nombreux pays à majorité musulmane, on s’interroge sur la manière dont certaines femmes en Occident sont perçues et mal traitées, notamment à travers des phénomènes comme l’industrie pornographique, la traite des êtres humains, ou la pression économique et sociale qui pousse certaines à vendre leur image ou leur corps sur des plateformes comme OnlyFans pour subvenir à leurs besoins.
Les opinions de la majorité:
Tandis que la plupart des personnes intelligentes dans les pays musulmans comprennent bien que ce ne sont pas toutes les femmes occidentales qui se dégradent pas pour gagner leur vie ou survivre, de la même manière, la plupart des personnes intelligentes en Occident reconnaissent également le profond respect que l’islam et les musulmans accordent aux femmes, en particulier aux mères.
La lutte des femmes à travers l’histoire:
Cependant, il est important de rappeler que les critiques de l’islam négligent souvent leur propre histoire.
Par exemple, les femmes musulmanes avaient le droit de posséder des biens dès le 7em siécle, tandis que les femmes en Occident n’ont obtenu des droits similaires qu’au 19em siècle. L’Angleterre a adopté la loi sur la propriété des femmes mariées en 1882, les États-Unis en 1848, et la France a suivi en 1907.
Tout historien vous dira que, malheureusement, pendant une grande partie de l’histoire, les femmes en Occident étaient considérées comme spirituellement inférieures aux hommes et se voyaient refuser des droits fondamentaux.
Il existe de nombreux exemples illustrant les souffrances des femmes non musulmanes en Occident, depuis les premières croisades jusqu’au début du 19em siècle.
L’un des cas les plus frappants date du 15em siècle, lorsque le pape Innocent VIII publia une bulle papale intitulée Summis Desiderantes Affectibus (en 1484), autorisant l’Inquisition à enquêter sur la sorcellerie. Cela mena à la publication du tristement célèbre Malleus Maleficarum (Le Marteau des Sorcières) en 1487, un manuel décrivant comment identifier et punir les femmes accusées de sorcellerie.
Pendant près de 300 ans, entre les 15em et le 18em siècles, l’Europe fut le théâtre de chasses aux sorcières, nourries par la superstition et la persécution religieuse. Des femmes furent souvent accusées à tort de provoquer maladies, échecs agricoles, famine ou autres malheurs. Ces accusations entraînaient fréquemment des condamnations à mort. On estime qu’environ 60 000 femmes furent brûlées vives, bien que certains chercheurs avancent des chiffres plus élevés. D’autres furent pendues ou noyées.
Dans de nombreuses sociétés occidentales, les femmes ne jouissaient d’aucun droit légal pour posséder des biens, hériter, exercer un métier ou voter. Ce n’est qu’au 19em et au début du 20em siècle qu’elles ont progressivement acquis ces droits — tels que le droit de vote, de travailler, et de percevoir un salaire — grâce aux mouvements féministes et au combat pour le suffrage féminin.
Les droits des femmes musulmanes en Occident au XXIe siècle:
En contraste avec l’époque actuelle, le prophète Muhammad (paix sur lui) avait accordé aux femmes, il y a plus de 14 siècles, des droits fondamentaux tels que le droit à l’éducation, au travail et à la dignité. Aujourd’hui, dans plusieurs pays dits développés d’Europe, ces 3 droits fondamentaux sont parfois remis en question pour les femmes musulmanes pratiquante.
Dans des pays comme la France, l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, l’Autriche et d’autres nations européennes, certaines femmes musulmanes nées et élevées sur place rencontrent des obstacles à l’accès à certains emplois dans le secteur public, en particulier dans l’enseignement, les fonctions judiciaires, la police ou la politique, en raison de leur refus de retirer le hijab, un voile porté comme un acte de foi.
Ce que beaucoup de décideurs publics semblent méconnaître — ou choisir d’ignorer —, c’est que le port du hijab n’est pas simplement un accessoire vestimentaire. Il s’agit d’un acte de culte, une promesse permanente envers Dieu. Il ne s’agit pas d’un objet que l’on peut retirer selon les circonstances sans conséquences personnelles ou spirituelles. Une fois qu’une femme décide de porter le voile, c’est un peu comme un tatouage : elle ne peut plus l’enlever.
Certains gouvernements justifient ces restrictions en invoquant la laïcité et l’interdiction générale des symboles religieux. Toutefois, seules quelques religions imposent des symboles vestimentaires à leurs fidèles dans la vie quotidienne, notamment l’islam pour les femmes et le sikhisme pour les hommes, qui doivent se couvrir les cheveux — ce qui n’est pas un choix, contrairement au port d’une chaîne avec un crucifix ou d’un képi qui peuvent être retiré à volonté.
Cela pourrait être totalement compréhensible si l’interdiction concernait le niqab (couvre-visage), ce qui serait justifié pour de nombreuses raisons. Mais interdire un simple tissu couvrant les cheveux ? Cela paraît disproportionné et soulève de sérieuses questions discriminatoires.
À mon avis, dans ces pays — et cela vient souvent des hommes qui y détiennent le pouvoir — choisissent d’imposer des restrictions aux femmes d’une manière qui, bien que différente dans la forme, rappelle celle des talibans en Afghanistan : en privant les femmes de porter le voile il les empêchent de travailler ou dans certain case d’accéder à l’éducation, sachant trés bien qu’elles choisiront Dieu et leurs fois en premier.
Donc de la même manière, ces gouvernements occidentaux limitent la liberté aux femmes en leur refusant le droit de choisir ce qu’elles souhaitent porter, la façon dont elles veulent s’habiller, ainsi que la manière dont elles désirent vivre leur vie et leur identité.
De nombreuses femmes musulmanes hautement éduquées vivant dans ces pays se retrouvent souvent contraintes de dépendre principalement du revenu de leur mari.
Malheureusement, en cas de divorce ou de décès du conjoint, elles n’ont souvent d’autre choix que de recourir à l’aide sociale — alors même qu’elles pourraient aisément contribuer activement à la société grâce à leurs compétences et leur formation.
Droits humains fondamentaux:
Dans des pays comme le Canada, où les droits de l’homme et de la femme sont respectés par la Cour suprême de justice, on peut voir des gendarmes et des femmes policières couvrir leurs cheveux, des enseignantes, des juges, même des ministres, comme le Ministre de la Défense nationale portant le turban Harjit Singh Sajjan.
Ce droit ne leur a pas été donné, c’est grâce à la bravoure de Baltej Singh Dhillon (voir photo ci-dessous) qui s’est battu devant la Cour suprême du Canada et qui a gagné en 1990 que cela est possible.
Malheureusement, en France, avec ses 6 millions de musulmans, personne n’ose défier le gouvernement en justice pour leurs droits humains, et le gouvernement sait très bien aussi que la majorité des musulmans de France (comme il les appelle) ne votent pas non plus, ce qui devrait pourtant être une obligation pour tous musulmans. Car durant le temps du prophète Muhammad (psl), il y avait un accent sur la consultation et la prise de décisions collectives, comme cela a été prouvé à plusieurs reprises durant sa prophétie.


Questions fréquemment posées sur les droits des femmes du point de vue des non-musulmans:
- Quel est le statut des femmes dans l’Islam ?
Réponse : Dans l’Islam, les femmes sont considérées comme égales en dignité et en humanité aux hommes. Les hommes et les femmes sont tous deux également responsables devant Dieu, avec des récompenses et des punitions identiques en fonction de leurs actions.
- Quels droits les femmes ont-elles dans l’Islam ?
Réponse : L’Islam a accordé aux femmes une large gamme de droits à une époque où aucune autre société ne le faisait, y compris le droit à l’éducation, le droit de travailler, le droit de participer à la vie sociale, économique et politique, le droit de posséder des biens. Ces droits lui ont été accordés il y a 1400 ans.
- Les femmes peuvent-elles chercher à s’éduquer dans l’Islam ?

Réponse : Oui, l’Islam encourage à la fois les hommes et les femmes à rechercher la connaissance. En fait, les femmes musulmanes étaient très éduquée et la première université de l’histoire de l’humanité est généralement considérée comme l’Université al-Qarawiyyin (aussi orthographiée Al-Karaouine), située à Fès, au Maroc. Elle a été fondée en 859 par une femme musulmane, Fatima al-Fihri, qui est née dans une famille riche et qui était très à la fois intelligente et hautement éduquer. Cette université est reconnue par l’UNESCO et le Guinness World Records comme étant la plus ancienne université existante et en activité, délivrant des diplômes, dans le monde.
Comme mentioné dans la page 13 – ” La connaissance dans l’Islam” tout au long des premiers siècles de l’Islam, notamment durant l’« Âge d’Or Islamique » (du 8e au 15e siècle), période où les sciences, les mathématiques, la philosophie, la physique, la chimie et la médecine ont principalement prospéré dans le monde islamique, les Européens venaient apprendre et étudier auprès des musulmans. Pendant cette époque, les femmes musulmanes ont joué un rôle important dans tous les domaines. Par exemple, les érudites religieuses étaient assez courantes. Des chercheurs comme Mohammad Akram Nadwi ont documenté la vie de plus de 8 000 femmes juristes entre le 8e et le 15e siècle, qui étaient des expertes en droit islamique. De son côté, Ignaz Goldziher a estimé qu’environ 15 % des spécialistes du Hadith à cette époque étaient des femmes.
- Que dit l’Islam sur le rôle de la femme dans la famille ?
Réponse : L’Islam accorde une grande importance au rôle des femmes dans la famille, particulièrement en tant que mères. Le Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui) a souligné le statut élevé des mères en disant : “Le paradis se trouve sous les pieds de votre mère.”
- Les femmes sont-elles autorisées à travailler à l’extérieur de la maison dans l’Islam ?
Réponse : Oui, l’Islam permet aux femmes de travailler. Le Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui) l’a confirmé.
Moins de 80 ans après sa mort, en 710 après J.-C., une femme brillante nommée Umm Warqa a été choisie par le calife Omar pour diriger les comités du marché à Médine et à La Mecque. Elle est devenue ainsi la première femme à occuper un poste aussi haut, ce qui serait aujourd’hui l’equivalent du poste de PDG d’une grande entreprise.
- Quelle est la perspective islamique sur la modestie des femmes ?
Réponse : L’Islam encourage la modestie pour les hommes et les femmes. Les femmes sont instruites de s’habiller modestement, avec la possibilité de porter le hijab.
- Que dit l’Islam sur l’implication des femmes en politique ?
Réponse : L’Islam n’interdit pas aux femmes de participer à la politique. Historiquement, les femmes ont occupé des postes de leadership importants dans les sociétés islamiques, comme la première femme gouverneure de l’histoire islamique, Shifa bint Abdullah, qui a été nommée par le calife Umar ibn al-Khattab, elle est aussi reconnue pour son travail en médecine et son rôle de conseillère.
- Les femmes sont-elles autorisées à divorcer dans l’Islam ?
Réponse : Oui, les femmes ont le droit de demander le divorce (appelé khula) dans l’Islam si le mariage leur cause du tort ou n’est plus viable. Elles peuvent également initier un divorce par l’intermédiaire des tribunaux.
Faits historiques supplémentaires :
Malheureusement, les progrès réalisés durant l’Âge d’Or Islamique ont diminué au fil du temps en raison de l’instabilité politique dans les pays musulmans. De plus, la colonisation occidentale a joué un rôle majeur en perturbant ces sociétés, en exploitant leurs ressources naturelles et en démantelant leurs systèmes éducatifs. Par exemple, mon père, qui venait d’un petit village rural en Algérie, n’a pas eu le droit d’aller à l’école sous le régime colonial français (la France a occupé et gouverné l’Algérie pendant 132 ans, de 1830 à 1962). Environ 80 à 90 % de la population Algérienne ne savait ni lire ni écrire lorsque la France a été forcée de quitter l’Algérie en 1962. Mon père était un homme très intelligent, et il aurait pu accomplir beaucoup de chose s’il avait seulement eu le droit à l’éducation.
Comme la plupart des puissances colonisatrices, ils ont régné d’une main de fer et tué plus de 1,5 million de musulmans Algériens et jusqu’a aujourd’hui la France n’a toujours pas demander pardon à l’Algérie.
Cela fut de même dans de nombreux pays à majorité musulmane, où les puissances européennes, avec leurs idéologies occidentales, ont empêché la poursuite de l’éducation pour la plupart des habitants, freinant le développement de ces pays pendant des siècles.
Après tous les dégâts qu’ils ont causés, ils ont encore l’audace aujourd’hui de continuer à opprimer les femmes musulmanes vivant dans leurs pays en leur interdisant de couvrir leurs cheveux.